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Hommage national à Stéphanie Monferme
Publié le 05 mai 2021
Le vendredi 30 avril dernier, le Premier ministre, Jean Castex, a présidé l’hommage national à Stéphanie Monferme, en présence notamment du garde des Sceaux, ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti.
Le 23 avril 2021, Stéphanie Monferme, fonctionnaire de police à Rambouillet, était lâchement assassinée par un terroriste islamiste à l’âge de quarante-neuf ans, en reprenant son poste après sa pause déjeuner. Après l’attentat de Conflans-Sainte Honorine, qui a coûté la vie à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, et celui de Magnanville, qui a causé la mort de Jessica Schneider et de Jean-Baptiste Salvaing, fonctionnaires de police, le département des Yvelines était ainsi une nouvelle fois frappé par la barbarie.
Outre le garde des Sceaux, ministre de la Justice, plusieurs membres du Gouvernement étaient aussi présents aux côtés de la famille et des collègues de Stéphanie Monferme, pour cette cérémonie empreinte de toute la solennité républicaine mais aussi d’une émotion vive et collective. Parmi les ministres présents : Gérald Darmanin, Marlène Schiappa, Gabriel Attal, Nadia Hai et Amélie de Montchalin.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, ancien maire de Rambouillet, était également présent, ainsi que la présidente du conseil régional d’Île-de-France, et Frédérique Calandra, déléguée interministérielle à l’aide aux victimes.
Comme l’a rappelé le Premier ministre, « Voltaire écrivait, déjà, en 1769 : « Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion. » Le terrorisme islamiste n’est rien d’autre qu’un fanatisme sanguinaire. Ce fanatisme nous a déclaré la guerre mais c’est une guerre de lâches ».
Des cérémonies locales ont été organisées dans les commissariats de l’ensemble du territoire national pour honorer la mémoire de Stéphanie Monferme, qui représentait une « certaine manière de vivre en France », comme l’a souligné Jean Castex, ainsi que le service dévoué de la sécurité de ses concitoyens, de l’intérêt général et de l’Etat.
La délégation interministérielle à l’aide aux victimes se tient à la disposition des services du ministère de l’intérieur pour apporter, le cas échéant, son soutien pour le suivi des proches de la victime.