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Mineurs non accompagnés
Publié le 03 février 2017
2e session de formation à l'Evaluation sociale de la minorité et de l'isolement
L'Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ) et le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), en collaboration avec la Mission mineurs non accompagnés de la PJJ, ont proposé pour la deuxième fois la formation intitulée « Evaluation sociale de la minorité et de l'isolement des jeunes se déclarant mineurs non accompagnés ». Cette nouvelle session s'est déroulée du 18 au 20 janvier 2017, à l'Institut national spécialisé d'études territoriales - INSET - d'Angers.
Une soixantaine de professionnels et une quinzaine d’intervenants d’horizons divers, institutionnels, territoriaux, médicaux, judiciaires, associatif y ont participé. Plus de 40 départements étaient représentés. Deux mois après l’arrêté relatif aux modalités de l’évaluation des mineurs privés temporairement ou définitivement de la protection de leur famille en date du 17 novembre 2016, cette formation arrivait à point nommé et a permis d’étudier en détail le dernier texte de 2016 consacré aux MNA, année riche en modifications législatives et règlementaires.
Pour mémoire, une première session avait déjà eu lieu en septembre 2016. Eu égard à l’engouement suscité par ces journées d’échanges autour du sujet de l’évaluation de la minorité et de l’isolement, notamment parmi les personnels des conseils départementaux métropolitains, il avait été décidé de mettre en œuvre très rapidement une deuxième session.
Cette fois encore, le programme très dense a mêlé les approches sociologiques, ethno-psychiatriques, juridiques, médicales, psychologiques afin d’offrir une vue d’ensemble des problématiques. La session s’est achevée sur des ateliers d’échanges sur les pratiques en plus petits groupes qui ont fait l’objet d’une restitution finale.
Cette formation aura une fois de plus permis des rencontres entre départements et autres personnels concernés par l’évaluation, qui engendreront sans nul doute de futurs échanges sur des cas particuliers ou des projets de nouveaux dispositifs.
En effet, même si l’on constate de nombreuses améliorations et une meilleure harmonisation des pratiques dans la délicate tâche d’évaluation de la minorité et de l’isolement, ainsi qu’une professionnalisation croissante et des créations de dispositifs innovants, il faut sans cesse se renouveler et poursuivre l’effort entrepris dans l’intérêt des personnes évaluées et de la pérennité du dispositif.