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« La peine de stage » : Réflexions et dialogues pour changer

Publié le 03 mai 2021 - Mis à jour le 23 février 2023

Inégalités, sexisme, consentement : les questions posées en direct par les jeunes de la DPJJ Grand Est à la haute-fonctionnaire.

Égalité femmes-hommes : des jeunes questionnent Isabelle Rome
Égalité femmes-hommes : des jeunes questionnent Isabelle Rome

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Depuis le 24 mars 2020, le tribunal pour enfants peut prononcer une peine nouvelle « la peine de stage » (article 131-5-1 du Code pénal) applicable en vertu de l’article 20-4-1 de l’ordonnance du 2 février 1945.

Cette peine de stage peut être prononcée comme peine principale, comme obligation dans le cadre d’un sursis probatoire ou dans le cadre d’un aménagement de peine. Cette peine ne nécessite pas l’accord du mineur âgé de 13 à 18 ans. La durée du stage ne peut excéder un mois et six heures par jour. Le mineur a 6 mois pour réaliser la peine de stage prononcée. La mise en œuvre de la peine relève du secteur public de la PJJ.

Le contenu de ce stage est choisi par le magistrat. Il doit comporter une forte dominante éducative et citoyenne. Le magistrat optera parmi sept thématiques : citoyenneté, sécurité routière, les produits stupéfiants, les violences sexistes et dans le couple, l’achat d’actes sexuels, la responsabilité parentale.

La DPJJ du Bas-Rhin s’est engagée de manière proactive dans la mise en place de cette mesure. Isabelle Rome, haute-fonctionnaire à l’égalité femmes/hommes, a été invitée à participer à l’une des sessions du module de base consacré à la lutte contre le sexisme et à l’égalité femmes-hommes. Elle a répondu en direct aux questions et un échange riche s’est instauré avec ces jeunes garçons curieux et ouverts à ces problématiques. En amont, un travail de pédagogie bienveillante et exigeante avait été effectué par leurs éducatrices, elle aussi présentes lors de cette rencontre.

Cette intervention a été rendue possible grâce au concours de Jean-Philippe Gurecki, chargé de communication, DIRPJJ-Grand-est, et d’Alexandra Weiland et Aubry Catherine, du Service territorial éducatif de milieu ouvert (STEMO) de Strasbourg, tous très impliqués dans la mise en œuvre de cette nouvelle mesure.