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Procès de Pierre Rivière accusé de parricide

Publié le 16 octobre 2008 - Mis à jour le 18 juin 2024

« Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère... »

Devant la cour d'assises de Caen, se déroule en 1835 le procès de Pierre Rivière accusé de parricide.

Crédits : Archives départementales du Calvados

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Pierre Rivière, après son arrestation, rédige, alors même qu'il sait à peine lire et écrire, un mémoire de 50 pages pour justifier son acte. Le jury n'osa pas demander des circonstances atténuantes, en raison du procès de Fieschi qui se déroulait simultanément, ne voulant pas avoir l'air d'excuser ce dernier. Finalement, Pierre Rivière verra sa peine de mort commuée, par la grâce du roi, en réclusion perpétuelle et se suicidera quelques années plus tard.

L'affaire Pierre Rivière a longuement été analysée par Michel Foucault dans "Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère... Un cas de parricide au XIXème siècle" (Julliard, collection Archives, Paris, 1973) Il a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1976.

Crédits : Archives départementales du Calvados

Crédits de rédaction de l'article : Françoise Banat-Berger, conservateur général du patrimoine et d'Anne Chesnoy, chargée d'études documentaires