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1ère étape de « Rêves de gosse » à Tahiti le 9 mai 2018

Publié le 04 mai 2018

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3 minutes

En exclusivité pour cette 22ème édition de la manifestation nationale « Rêves de gosse », le tour aérien débute ce jour à Tahiti. La protection judiciaire de la jeunesse de Papeete et l’association Les Tamarii du ciel (« Les Enfants du ciel »), porteuse du projet en Polynésie, ont uni leurs forces pour faire de cette première étape un moment inoubliable pour les jeunes suivis par les services de la PJJ et les jeunes porteurs de handicap. Des rencontres, des moments d’échange et de solidarité ont eu lieu et l'opération "Rêves de gosse 2018" a été aussi une "piste de décollage" vers l’insertion de ces jeunes en conflit avec la loi qui s’entrainent désormais durement pour intégrer les formations professionnelles proposées par le Régiment de Service Militaire Adapté.

« Rêves de gosse », le 22ème plan de vol

Rêves de gosse est une aventure humaine qui, sous l’impulsion de l’association Les Chevaliers du ciel, dure depuis 22 ans. Chaque année, des pilotes bénévoles mettent leur passion au service de jeunes pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse dits « ordinaires » et de jeunes atteints de handicap dits « extraordinaires ». Plus qu’un vol en avion permettant de vivre, l’espace d’un instant, un rêve de gosses et de laisser sur le tarmac les difficultés rencontrées sur la terre ferme, cette manifestation nationale inscrit son action tout au long de l’année en réunissant les jeunes autour de projets pédagogiques pour qu’ils puissent se rencontrer, se découvrir, s’apprécier et accepter les différences

Une première cette année : une étape à Tahiti le 9 mai

Pour la première fois, l’une des étapes du tour aérien 2018, se déroule sur la base aérienne DA 190 de Faa’a à Tahiti. C’est l’association Les Tamarii du ciel qui s’est portée volontaire pour organiser la logistique de l’étape et favoriser les rencontres entre jeunes ordinaires et extraordinaires de l’île. Pour répondre à la thématique « Entre ciel et mer : a moemoea tatou ! » (ou « Entre ciel et mer : rêvons ! », proposée par l’association, les jeunes suivis par la protection judiciaire de la jeunesse de Papeete ont travaillé main dans la main avec les enfants scolarisés du Centre pour handicapés moteurs de la Fraternité du territoire pour donner naissance à « l’arbre de vie ». Cet arbre, tout droit sorti de leur imaginaire, est exposé pour que chaque binôme (enfant ordinaire et extraordinaire) puisse y apposer une marque de souvenir et ainsi immortaliser cette journée. « L'équipe éducative et les jeunes de la structure seront volontaires pour apporter leur aide dans la préparation logistique de l’étape mais également dans la concrétisation d’autres actions » précise Nicolas Fretel, directeur du service de milieu ouvert de la PJJ de Papeete. En effet, lors d’une rencontre avec la Directrice de l’association les Tamarii du ciel, Carole Herraïz, un projet de visite de la base militaire et une rencontre avec l’escadron a été élaboré : un projet qui s’intègre parfaitement aux actions du service qui prépare depuis février 2018 un groupe de jeunes à la sélection d'entrée au Régiment de service militaire adapté (RSMA).

Des formations professionnelles du Régiment de Service Militaire Adapté pour les jeunes de la protection judiciaire de la jeunesse

Le RSMA est un dispositif qui propose aux jeunes en outre-mer des formations professionnelles avec un encadrement militaire. Sur le territoire Polynésien, le RSMA cible principalement les jeunes sans diplôme. Avec un taux de réussite de 80%, le passage des jeunes par ce dispositif est un gage de confiance pour les employeurs. C’est donc un début d’année particulièrement intensif pour les jeunes pris en charge par la PJJ de Papeete. Au programme : travail sur l’esprit d’équipe, entrainements sportifs, examens blancs face aux professionnel.le.s de la Protection judiciaire de la jeunesse et du RSMA.

Une année 2018 qui s’annonce riche en projets pour les jeunes de Papeete avec la réalisation d’un rêve aujourd'hui et il faut leur souhaiter, peut-être d’un autre à l’issue des sélections d’entrée au RSMA.