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Quels chemins vers la résilience ?

Publié le 07 novembre 2018

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Les premières Assises européennes des associations d'aide aux victimes et de victimes se sont déroulées le 5 novembre à la mairie de Paris. Organisées par la délégation interministérielle à l'aide aux victimes (DIAV), délégation placée auprès de Nicole Belloubet, ministre de la Justice, elles ont réuni une vingtaine de pays européens autour d’un thème : la résilience ou comment se reconstruire après un traumatisme.

« La résilience est un sujet sur lequel la mairie a choisi de s’engager. » a déclaré Colombe Brossels, adjointe à la mairie de Paris, dans son discours d’ouverture.

Avec cette journée, nous souhaitons « être force de proposition et que, de ces débats, naissent probablement des actions qui pourront être menées au plan de l’Union européenne. » a ajouté Elisabeth Pelsez, déléguée interministérielle à l'aide aux victimes.

La première table ronde, modérée par Boris Cyrulnik s’est attachée à la notion de résilience et à ce qu’elle revêt dans différents pays. « Le malheur n’est pas une destinée. Rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir. » a déclaré le neuropsychiatre, également directeur d’enseignement à l’université de Toulon.

L’après-midi s’est organisée autour de deux autres sessions : la première sur la reconstruction individuelle des victimes, la seconde sur la notion de résilience collective.  

1ere table ronde : une ou des résiliences ?2eme table ronde : quels soutiens vers la résilience ?3eme table ronde: vers une société résiliente ?

En clôture de cette journée, le Commissaire européen chargé de l’Union de la sécurité Julian King s’est exprimé en premier pour souligner l’importance que la Commission européenne accorde à l’aide aux victimes. Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, s’est de son côté déclarée « heureuse de pouvoir […] annoncer qu’un centre national de ressources et de résilience va être créé en France. Ce centre, initialement imaginé par Françoise Rudetzki, co-fondatrice de l’association SOS-attentats, [...] rassemblera toute la recherche sur le psycho-traumatisme. Il permettra de dynamiser les travaux des chercheurs, de rayonner à l’échelle internationale, de former l’ensemble du corps médical à une connaissance approfondie du psycho-traumatisme et de ses répercussions ». «  Je place beaucoup d’espoirs dans cette structure inédite » a-t-elle conclu. Prenant ensuite la parole, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a enfin précisé que ce centre pourrait s’appuyer sur dix pôles de prise en charge globale du psycho-traumatisme qui seront répartis sur l'ensemble du Territoire.

©F.Carrie /JYB / C.Koch

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