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Nous avons besoin des voix des femmes dans les processus de paix

Publié le 05 février 2019

Réunion transversale autour de l’agenda «  Femmes, paix et sécurité » , mis en œuvre par le conseil de sécurité de l’ONU.

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Le 22 janvier, la Haute fonctionnaire participait à une réunion présidée par Alexis Lamek, directeur des nations unies et Florence Mangin, haute fonctionnaire chargée de l’égalité femmes/hommes du ministère des affaires étrangères, au cours de laquelle étaient examinés les axes du nouvel engagement de la France pour le plan «  Femmes , paix et sécurité ».

Ce programme, conçu en 2000 par l’ONU, repose sur le constat selon lequel une participation active des femmes dans les processus de paix – depuis la prévention et la résolution des conflits jusqu’aux processus de réconciliation et de relèvement économique après un conflit- augmente de près de 35 % la probabilité qu’un accord dure plus de 15 ans. Cela signifie que les femmes doivent être actrices à part entière dans les négociations , et que, tout au long des étapes de celles-ci, il doit être tenu compte de leur intérêt et de leur vécu.

Pour y parvenir, des axes prioritaires doivent être développés : la multiplication des formations, l’identification d’experts et le partage des expertises, la lutte contre l’impunité des auteurs de violences sexuelles, notamment celles utilisées comme armes de guerre dans les conflits, la mise en œuvre de mesures volontaristes pour l’égalité entre les femmes et les hommes et pour la mixité...

Un travail énorme mais impératif, pour la dignité de toutes les femmes, mais aussi pour la paix. La France y contribue, à travers les actions menées par plusieurs ministères, dont le ministère de la justice.