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60 mesures pour prévenir la délinquance et la radicalisation

Publié le 23 février 2018

Un plan national de prévention qui réunit 18 ministères

60 mesures pour prévenir la délinquance et la radicalisation

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Vendredi 23 février à Lille, lors du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), le Premier ministre Édouard Philippe entourés des ministres concernés dont la Garde des Sceaux, a présenté 60 mesures pour prévenir. Parmi celles-ci, 9 relèvent du ministère de la Justice.

« Prévenir pour protéger » illustre l'ambition gouvernementale pour mieux identifier, signaler et prendre en charge les signes avant-coureurs d’une rupture avec les principes républicains. Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) s’appuie sur la mobilisation et la coordination entre les acteurs de l’État, les collectivités territoriales et la société civile. Les retours d’expérience du terrain et les pratiques des partenaires européens ont été pris en compte pour établir le plan national de prévention.

Les 60 mesures du plan national de prévention de la radicalisation reposent sur 5 axes :

1) Prémunir les esprits face à la radicalisation

2) Compléter le maillage détection / prévention

3) Comprendre et anticiper l’évolution de la radicalisation

4) Professionnaliser les acteurs locaux et évaluer les pratiques

5) Adapter le désengagement

9 mesures pour le ministère de la Justice

3 mesures se rapportent à la réinsertion des mineurs de retour de zones de groupements terroristes.Il s’agit notamment de renforcer la professionnalisation et la coordination des acteurs et d’évaluer régulièrement la situation des mineurs dans le cadre d’un suivi dans la durée.

3 mesures concernent le suivi de détenues radicalisés comme le développement des capacités d’évaluation des détenus ; la conception et la répartition sur le territoire des quartiers de prise en charge des personnes radicalisées (QPR) ou encore des programmes de prévention de la radicalisation violente dans l’ensemble des établissements susceptibles d’accueillir des détenus poursuivis pour des faits de terrorisme islamiste.

1 mesure porte sur les centres de prise en charge individualisée pour des publics radicalisés ou en voie de radicalisation placés sous-main de justice.

1 mesure apour objectif l’accompagnement et le suivi renforcés en appui de ces centres et en sortie de détention

Enfin, une 9ème mesurea pour objectif d’organiser les retours et partages d’expériences entre les services du ministère de la Justice et le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation concernant la prise en charge des différents publics sous-main de justice dans les programmes de prévention de la radicalisation.

Dossier de presse : Retrouvez les 9 mesures Justice
dans l’axe 5 « adapter le désengagement »La prise en charge de la radicalisation

25 000 agents de l’État, des collectivités territoriales, travailleurs sociaux formés sur la radicalisation.

2600 jeunes pris en charge et 800 familles accompagnées à travers le réseau des cellules préfectorales de prévention et d’accompagnement des familles (CPRAF).

101 CPRAF, soit 1 par département.

90 associations /structures de prise en charge et d’accompagnement, partenaires des préfectures.

635 personnes suivies au titre de la radicalisation par les services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) en milieu ouvert.


60 mesures pour prévenir la délinquance et la radicalisation