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"Les pompiers et la police : ils sont comme nous, en fait !"

Publié le 06 décembre 2019

Les 18 et 19 novembre 2019, un groupe de jeunes sous main de justice est parti à la rencontre de la police nationale et des sapeurs-pompiers de la ville de Saint-Étienne (42). Une manière de casser les préjugés.

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Quand des jeunes pris en charge par la justice pénale des mineurs rencontrent des policiers et des pompiers, que font-ils ? Que se disent-ils ? Réponse à Saint-Étienne (42).

Plusieurs mineurs de l’unité éducative de milieu ouvert (UEMO) de Saint-Étienne-Jacquard ont participé au projet "Éducateurs, services publics et adolescents pour une citoyenneté engagée" (ESPACE), les 18 et 19 novembre 2019.

L’objectif de cette rencontre était de briser les préjugés et la méfiance que peuvent avoir certains jeunes vis-à-vis des policiers et des pompiers. Pendant deux jours, adultes et ados ont appris les uns des autres et tenté de travailler sur leurs représentations respectives.

1"Cool et pas méchants"

Le matin du 18 novembre, les adolescents ont commencé par rencontrer une avocate pour évoquer leurs droits et leurs devoirs. L’après-midi, direction le commissariat Barrouin pour échanger sur les missions des policiers et visiter les locaux.

Le lendemain, les participants ont visité la caserne Saint-Étienne-Severine et revêtu l’uniforme des sapeurs-pompiers. Les intervenants leur ont présenté leur métier.

"Ils ne sont pas comme on le pensait : ils sont cools et pas méchants. Ils sont comme nous, en fait !", a déclaré un jeune à la caméra de TL7 (Télévision Loire 7). Et son camarade de renchérir : "Cela me fera réfléchir à deux fois avant de faire ce que j’ai pu faire avant".

Ce changement dans les mentalités a également été ressenti du côté des policiers. "On voit qu’on a cassé la barrière", s’est félicité le capitaine de police.

Des équipes de foot mixtes

Après avoir partagé un repas, les participants ont joué un match de foot en salle. La mixité des équipes a permis de multiplier les échanges positifs qui laisseront leur trace dans l’esprit des jeunes comme dans celui des professionnels.

Article proposé par Charlotte Courbon, éducatrice à l’UEMO Saint-Étienne-Jacquard et Maud de Larivière, responsable d’unité