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Procès de Giuseppe Fieschi pour régicide

Publié le 16 octobre 2008 - Mis à jour le 18 juin 2024

Après cet attentat, Louis-Philippe promulgue une série de lois répressives concernant notamment la censure de la presse

Recours en grâce de Giuseppe Fieschi

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Le 28 juillet 1835, Giuseppe Fieschi avec quelques complices, tente d'assassiner le roi Louis-Philippe pendant la revue de la garde nationale, le jour anniversaire de la Révolution de 1830 : c'est le premier d'une longue suite d'attentats commis contre le Roi. La fusillade cause 18 morts. Fieschi est jugé et condamné pour régicide.

Si depuis 1832, on ne coupe plus le poing des parricides et régicides, il existe toujours une peine accessoire en plus de la peine de mort proprement dite : le condamné se rend au lieu du supplice à pieds, la tête recouverte d'un voile noir. C'est de cette peine accessoire que le Roi fait grâce au condamné en raison de son attitude depuis son arrestation.

L'affaire Fieschi connut un grand retentissement et une médiatisation intense pour l'époque. Un certain nombre d'ouvrages illustrés sont parus sur le procès Fieschi, dont le portrait post-mortem est encore conservé.

Giuseppe Fieschi par Jean-Raymond Brascassat - photothèque des musées de la Ville de Paris - cliché Joffre

Par Françoise Banat-Berger, conservateur général du patrimoine et Anne Chesnoy, chargée d'études documentaires